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Quelle Pensée
20 décembre 2017

De l'utilisation de l'éthanol pour les motoneiges

Il est possible que les plus grands bénéficiaires de la débâcle de l'éthanol sont les petits ateliers de réparation de moteurs qui ont été submergés de motoneiges, tronçonneuses, génératrices, moteurs de bateau, motoculteurs et tondeuses à gazon, ainsi que tous les autres types d'équipement électrique. Les mécaniciens de ces magasins disent qu'ils sont pleins tout le temps des dommages causés à ces pièces d'équipement par l'éthanol Non seulement ils obstruent les valves et les tuyaux, mais même lorsque vous les apportez au magasin pour être réparés, vous ne résolvez pas le problème, car l'éthanol laisse un résidu même après le nettoyage d'une partie du moteur, et le problème revient . Le résidu laissé par l'éthanol ne peut pas non plus être vu à l'œil nu et ne peut donc pas être ciblé pour le nettoyer. Mais même si cela était possible, jusqu'à présent, il n'y avait aucun moyen de le réparer définitivement. Les mécaniciens de petits moteurs apprennent que beaucoup de clients mécontents reviennent avec leur équipement en colère après avoir perçu ce qu'ils considèrent comme un mauvais travail de réparation, alors qu'en fait, c'est un mode de vie lorsqu'on utilise de l'éthanol avec de petites machines. Une autre préoccupation n'est pas seulement la question actuelle de E10, mais les législateurs poussent à augmenter le mélange encore plus haut, en réponse au lobby de l'agriculture et d'autres qui en bénéficieraient. Ce que cela ferait, c'est de faire en sorte que le gros problème que nous avons maintenant soit encore plus grand, et ce serait certainement une portée excessive puisque les consommateurs se rebelleraient immédiatement, car presque tout le monde serait touché par les dommages. Les fabricants se penchent également sur la responsabilité potentielle liée aux dommages causés à leurs produits, car beaucoup de gens ne savent pas que l'éthanol est en train de devenir le principal responsable des pannes de produits. Si quelqu'un devait être blessé par un équipement défectueux, ou même échoué dans ses bateaux sur l'eau loin de son point d'entrée, cela pourrait devenir un cauchemar légal. Déjà, beaucoup de motoneigistes les font tomber dans le froid et sur la neige, dans une situation potentiellement dangereuse. Le problème ne consiste pas simplement à passer de l'éthanol de maïs à l'éthanol cellulosique, mais plutôt à l'éthanol. Il semble qu'il n'y ait pas d'autre solution que d'arrêter cette terrible focalisation sur l'éthanol en tant qu'alternative viable au carburant, et chercher ailleurs des solutions. Nous ne sommes pas près de manquer de pétrole, et nous avons des décennies avant de devoir ressentir la pression de faire quelque chose de radical. La peur, l'opportunité et la faveur politique ont motivé cette initiative, et nous devons prendre du recul, sortir de l'éthanol et continuer à chercher et tester d'autres avenues pour l'énergie. L'éthanol dans les motoneiges, l'éthanol dans les tronçonneuses et tous les autres petits moteurs est déjà un désastre, il n'est pas nécessaire de continuer car l'argent a déjà été dépensé, comme l'ont suggéré certains politiciens. Nous devons simplement l'écrire comme une leçon apprise et continuer à partir de là. Davantage d'information sur cette activité de de randonnée en motoneige à Chamrousse en allant sur le site web de l'organisateur.

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